- Les crampons : Le cramponnage est étudié pour favoriser l’accroche et/ou l’adhérence de la chaussure en fonction du terrain. Pour la Marche Nordique, parc et chemin privilégiez des crampons bein scultés pour favoriser l'accroche .
- Angle d’attaque au niveau talon : Lorsque vous posez la chaussure à plat, c’est l’angle correspondant à la remontée du profil sur l’arrière de la semelle. Ce point est important pour toute la phase de posé du pied sur le sol. Si cette partie est bien étudiée, le déroulé de votre pied sera souple et équilibré.
- Courbure de la semelle sur l’avant pied : La remontée de la semelle sur l’avant du pied aura un impact direct sur le dynamisme de la chaussure. Analysez visuellement ce point en posant la chaussure à plat puis constatez le résultat lors de la phase de propulsion quand le pied bascule en avant et jusqu’à ce qu’il quitte le sol. Par ailleurs, le relevage du bout évite les chutes et réduit les plis sur l'empeigne de la chaussure.
La souplesse :
Le niveau de souplesse dont nous avons besoin pour nos chaussures dépendra du terrain et de notre niveau de pratique.
- Pour un usage sur terrain plat et sans difficulté de franchissement, il est préférable de privilégier la souplesse du produit avec une semelle qui doit fléchir au niveau des métatarses (zone de flexion de l’avant pied). Une tige basse sera suffisante pour le maintien du pied.
- Attention au chaussure de randonné trop rigide, l’allure est plus rapide en Marche Nordique, le maintien d’une tige haute peut devenir un problème de confort. Dans ce cas choisir une chaussure qui alliera une bonne stabilité avec la semelle et une tige basse.
Le poids :
Choisissez des chaussures légères au pied. Le poids seul ne peut pas servir de référence car certaines chaussures un peu plus lourdes se feront oubliées grâce à leur confort exceptionnel.
La pointure / le chaussant :
- Choisissez une demi taille en plus. Pendant l’essayage et avant le laçage, vous devez pouvoir mettre un doigt entre le talon et l’arrière de la chaussure lorsque les orteils touchent le bout.
- Achetez les chaussures après avoir marché ou en fin de journée pour prendre en compte la dilatation de vos pieds.
- Utilisez les mêmes chaussettes que celle que vous utiliserez en usage réel. Ce point est très important pour le volume chaussant.
- Vous devez avoir de l’espace pour vos orteils en largeur et en hauteur. N’hésitez pas à les bouger dans toutes les directions lors de l’essayage. (je vous expliquerai la gymnastique pour conserver la souplesse de vos orteils)
- L’arrière de la chaussure doit bien emboiter le talon. Les qualités de l’emboitage, dû à sa forme courbe et bombée, en font un élément important du chaussant. Dans un logement trop étroit le talon ne trouvera pas son assise et dans un espace trop large le talon pivotera sans pouvoir orienter la chaussure dans le mouvement de la marche.
- Choisissez, autant que possible, une chaussure qui s’adapte à votre pied et pas l’inverse ….
Le confort thermique :
Une chaussure dans laquelle on transpire facilement devient vite insupportable… Ce problème est souvent remonté par les utilisateurs. L’approche est délicate car différents facteurs rentrent en ligne de compte dans l’aspect du confort thermique:
- Les matériaux utilisés sont plus ou moins « respirant ». Leur capacité à évacuer la chaleur du pied ou permettre l’entrée d’air frais aura un impact certain.
- Un mauvais chaussant créera des points de pression qui pourront donner une sensation de chaleur.
- La douceur des doublures pourra limiter les échauffements.
- Une tige perforée aérera davantage le pied. Une tige basse permettra d’évacuer plus facilement la chaleur du pied.
Le test en magasin :
Veillez à ce que le laçage coulisse bien et s’ajuste facilement. Ce point est important pour une bonne répartition de la pression de laçage sur le dessus du pied.
Prenez le temps de marcher dans le magasin sur une surface dure. La moquette peut absorber des défauts que vous constaterez peut être après l’achat sur du bitume.
L’entretien :
Pensez à bien vous renseigner sur ce point car la durée de vie de vos chaussures en dépend.
Après l’achat :
Portez vos chaussures à la maison quelques jours pour les « faire ». Si vous rencontrez un problème de confort après coup, elles seront plus faciles à échanger car non usées. Evitez de faire des sorties longues avec des chaussures neuves.
Pour prolonger la vie de vos chaussures, portez les uniquement lors de vos séances de marche.
Gardez tous ces points à l’esprit lors de l’achat de vos prochaines chaussures, cela vous aidera à faire le bon choix.
Les vêtements (pantalon, blouson, …. ) devront être amples pour ne pas entraver l’amplitude des mouvements.
Un excellent compromis « tout temps » est constitué par trois couches successives de vêtements :
- La première couche (contre le corps) doit être dans une matière non-hygroscopique (pas du coton) laissant passer la transpiration vers la deuxième couche,
- La seconde couche sera adaptée à la saison (manches courtes ou longues, tissu léger ou plus isolant comme une polaire),
- La troisième couche (éventuelle) sera fonction de la météo ; elle constituera une protection contre le vent et/ou une protection contre la pluie idéalement « respirante » (attention au sauna sous le célèbre K-Way du sketch de Dany Boon).
N’hésitez pas à détourner de leur usage initial certains vêtements avec tissus techniques (ex. dans le rayon vélo).
Ne pas hésiter d’enfiler une couche supplémentaire pendant les phases d’échauffements et d’étirements.
Une protection solaire pour la tête est également à prévoir.
Il FAUT emporter de L'EAU, un en-cas (surtout si l'on sort du boulot), la troisième couche de vêtement (protection vent et/ou pluie), ses papiers d’identité, son portable, …… .
Cela peut se faire dans :
- une « banane » avec porte bidon portée à la ceinture,
- un petit sac à dos (moins de 15 l)
- ou dans un « camel-bag » (sac contenant une poche d’eau accessible via un conduit et une valve pour boire éventuellement sans devoir déposer son sac).
Le sac à dos devra être muni, en plus des 2 bretelles aux épaules, d’une ceinture abdominale et d’une ceinture pectorale pour assurer sa stabilité lors des mouvements (rotation du tronc).
Beaucoup d’éléments doivent être pris en compte pour effectuer l’achat qui vous permettra de répondre à votre usage : la marque commerciale, la hauteur, la matière, la poignée, le gantelet, les pointes, les embouts, le circuit de distribution, la méthode de MN (méthode ALFA ou autre) que vous pratiquez, la fréquence de vos marches et enfin, le prix.
Les bâtons de randonnée pédestre ne CONVIENNENT pas pour la MN (poignées et gantelet différents); par contre les bâtons de MN peuvent être utilisés en randonnée pédestre.
Il est important de se faire conseiller pour effectuer un bon choix de bâtons de MN, idéalement après une première séance de découverte / initiation .
N’achetez donc pas de bâtons avant une initiation à la MN.
Je vous conseillerai après les 3 séances d'observation.